28

 

— On pourrait difficilement reprocher à Muller sa méprise, déclare Forster. C’est pour se concentrer sur son travail qu’il a fait abstraction de tout ce qui se déroulait dans le ciel. Et notre surprise a certainement été aussi grande que la sienne…

 

Angus McNeil fut le premier à s’éveiller et à se libérer du cocon de cirres chargés de le maintenir en vie. Il ne savait naturellement pas qu’il se trouvait dans une méduse. Il n’avait pas rouvert les yeux depuis notre départ de Mars.

Cet homme n’avait dormi guère plus longtemps que moi mais il s’éveillait après un bon milliard d’années de sommeil. Nul n’était présent pour faciliter son retour vers la conscience, et il dut être déconcerté de voir le Homard de titane peint de couleurs vives au centre de l’espace habitable – pour nous – de la méduse. Mais il reconnut immédiatement la nature de ce gros appareil. Angus avait échappé à la mort plus d’une fois et tiré profit de la leçon.

Il se pencha vers le hublot circulaire du Homard derrière lequel Muller le fixait en ouvrant de grands yeux, paralysé par la frayeur. Cet homme devait certainement se demander quel genre de créature venait d’apparaître à l’extérieur de son appareil, car aucun de nous n’avait un aspect très engageant après avoir passé tant de siècles sous les flots. Selon lui, Angus eut fort à faire pour convaincre l’ingénieur suisse qu’il pouvait sortir sans risque du bathyscaphe.

Les autres membres de notre groupe avaient entretemps commencé à se lever et à ramper hors de la salle d’immersion pour gagner l’habitacle, livides, ruisselants et fripés comme des pruneaux. Quant à moi, je manquais d’énergie, ainsi que d’enthousiasme. J’aurais aimé que Troy et Redfield soient venus faciliter notre transition. Mes camarades paraissaient aussi épuisés que moi. Cette pauvre Marianne était la plus pathétique. Le chagrin d’une perte qui remontait à un milliard d’années était toujours très frais dans sa mémoire.

Nous avions Muller devant nous, un individu aux cheveux blonds coupés en brosse, affublé de lunettes cerclées d’acier, plutôt replet, assis sur le rebord du sas ouvert d’un engin trapu et disgracieux, visiblement épouvanté.

— Quelle est la date ? lui demandai-je en toussant.

Il balbutia l’année mais je l’interrompis :

— Non, non ! Quel mois ? Quel jour ?

Il me le dit.

C’était ce que j’avais espéré entendre. L’équinoxe du printemps. Le jour où le vaisseau-monde avait croisé l’orbite terrestre à notre époque d’origine.

— Il faut remonter à la surface ! m’exclamai-je.

Effrayé par mon cri, Muller glissa en arrière, dans l’abri offert par sa machine. Aux autres, je déclarai :

— Je présume que vous voulez vous aussi humer l’air de la Terre et voir son ciel une dernière fois… si cette réalité est sur le point de s’effacer.

Ils ne pouvaient comprendre le sens de mes propos mais me laissèrent agir à ma guise…

Je retournai dans les flots le temps de m’entretenir avec les Amalthéens qui pilotaient notre méduse, en utilisant leur langage composé de battements et de sifflements.

Nous fîmes surface au coucher du soleil et restâmes en suspension au-dessus de la baie, au large. L’apparition de l’énorme méduse fit sensation – il suffit de se référer aux bulletins d’information locaux pour en avoir la preuve – mais ce fut seulement le lendemain matin que l’armée envoya un hélicoptère nous observer de plus près. Les militaires avaient eu d’autres occupations tout au long de cette nuit d’émeutes et de panique, d’hystérie politique et religieuse inspirée par les multiples miroirs sphériques qui emplissaient les cieux…

Par la verrière nous pouvions voir ce ciel fantastique. Le soleil blafard n’avait pas entièrement disparu sous l’horizon mais le firmament miroitait de globes plus lumineux que les étoiles et suivis par des traînes de feu. Et tous filaient vers le couchant.

— Déesse ! m’entendis-je jurer.

J’avais dû prendre cette habitude à l’âge du bronze, et je sentis peser sur moi des regards intrigués.

— D’où viennent-ils ?

— Qu’est-ce que c’est ? demanda Jo Walsh.

— Des vaisseaux-mondes, répondis-je.

Je venais brusquement de comprendre quelles étaient les conséquences des actes de Thowintha.

Je me rappelle que quelqu’un déclara avec véhémence :

— Le principe d’incertitude ne devrait être applicable que dans le microcosme !

— Nous avons traversé ce trou noir… à maintes reprises, entendis-je objecter. Cela a développé l’incertitude microscopique à l’échelle macroscopique. Nous l’avons rendue manifeste et visible.

Puis on me demanda (Jo, je crois) :

— Vous y attendiez-vous, Forster ?

— Je prévoyais ce que Troy et Redfield appelaient une réduction des vecteurs d’états. Ils parlaient de vaisseaux-mondes multiples. Pas de milliers, et encore moins de millions. Je pense que toutes les possibilités contenues dans la boucle temporelle sont réunies là-haut.

— Toutes ? Et Nemo ? A-t-il encore une chance d’arriver à ses fins ?

C’était Bill Hawkins, qui avait décidément le don de poser des questions irritantes.

— C’est secondaire car ils vont tous au-devant de leur destruction, dit Angus. Ils s’annihileront l’un l’autre.

— J’en suis ravie. Et nous ? demanda Jo.

Nul n’avait de réponse à lui fournir.

Il s’ensuivit une de ces discussions où les faits connus se mêlent aux mathématiques, à la physique et à la philosophie, et dont j’ai à présent presque tout oublié. À cela près que j’étais d’un sentimentalisme larmoyant, et que tous ceux qui partageaient par un effet du hasard le même destin que moi m’inspiraient une profonde affection.

Je me souviens également des flots noirs visibles en contrebas et du ciel embrasé au-dessus de nos têtes. Je revois, juché sur son bathyscaphe, Klaus Muller dont les réticences paraissaient s’estomper alors qu’il écoutait notre débat surréaliste.

Thowintha avait joué et perdu, affirmai-je. Il/elle s’était décidé(e) à nous enlever et à nous conduire sur Vénus dans le but de renforcer la faction adaptationiste avant qu’elle ne fût amputée par ses rivaux – un événement dont il/elle avait dû être témoin dans une réalité précédente. Il existait sans doute dans ses vagues souvenirs un élément qui lui indiquait que nous, les Désignés, avions joué un rôle capital pour assurer le salut de ses semblables. Mais les détails devaient être dans le meilleur des cas brumeux. Il/elle avait cru, à mon humble avis tout au moins, que les traditionalistes poursuivraient leur route et nous laisseraient façonner le système solaire à notre guise.

Il en avait été autrement. Nemo et les siens s’étaient efforcés de nous détruire… et avaient dû y réussir plusieurs fois. Avant de comprendre qu’ils ne pourraient nous éliminer à l’intérieur de la boucle temporelle. Ils avaient finalement pris conscience qu’ils devaient nous affronter au point d’origine et qu’il était pour cela impératif de reproduire le passé avec précision, avec une extrême exactitude.

Bill m’interrogea sèchement. Il disait avoir assimilé les raisons pour lesquelles Nemo et ses alliés n’avaient pu se débarrasser de nous – parce que Thowintha nous avait multipliés, pour ainsi dire photocopiés – mais pas pourquoi la faction orthodoxe devait veiller à ce que le passé de la Terre fût identique à celui que nous avions connu pour pouvoir nous faire disparaître définitivement.

Jo vint à mon aide.

— Pensez à une expérience très simple. Un photon est projeté vers un miroir semi-argenté. La moitié de l’information sur ses déplacements traverse l’obstacle et l’autre s’y reflète. Si on juxtapose ces informations, quelle direction ce photon a-t-il prise ?

— Les deux, naturellement, dit Bill. C’est a posteriori une évidence. Mais admettons qu’on place un détecteur derrière le miroir. S’il signale le passage d’un photon, c’est qu’il est passé par là. Dans le cas contraire, il a pris l’autre chemin.

— Je pourrais ergoter, mais c’est presque ça, fit Jo. Maintenant, supposons qu’on insère d’autres miroirs semi-argentés sur sa trajectoire… et donc que les informations sur ses déplacements soient multipliées, de même que ses parcours potentiels.

— D’accord, c’est pour cela que Nemo ne peut nous éliminer, dit Bill avec suffisance.

— Admettons qu’il tienne absolument à faire disparaître ce photon, insista Jo. À quel stade doit-il intervenir ?

— Sitôt après la fusion des informations, répondit Bill.

— Trop tard, intervins-je. Non, il doit miser sur un trajet, une des possibilités. Sa vie en dépend, c’est son unique espoir de survie. Il doit empêcher les autres d’apparaître.

— Pourquoi pas avant que le photon n’atteigne le premier miroir ? demanda Angus.

Bill se tourna vers lui, sans dissimuler son mépris.

— C’est une excellente solution avec un photon. Mais en ce qui nous concerne, tout ce qui est antérieur à la date de notre départ se situe à l’intérieur de la boucle temporelle. Tous ces chemins parallèles existaient avant que nous les ayons empruntés…

Il fit une pause et son expression nous indiqua qu’il venait de comprendre, que ses propres propos l’avaient mis sur la voie.

— Le point d’origine, fit-il. Quand le photon atteint la surface semi-réfléchissante…

Troy, Redfield – et Thowintha – savaient aussi bien que Nemo quel serait l’instant de vérité. Le résultat dépendrait de simples probabilités, il n’existait aucune certitude. Ils avaient cependant estimé que nous aurions des chances de survie, ce qui ne leur laissait à résoudre qu’un problème d’ordre pratique. Le choix d’une cachette sûre où nous pourrions attendre cet instant.

Le point le plus bas de la Terre est le Deep Challenger, dans la Fosse des Mariannes, à 10 915 mètres de profondeur. Seulement onze kilomètres, alors que le diamètre du vaisseau-monde est de trente.

Une de ses versions – le vaisseau-Ur ou un de ses doubles – était déjà en orbite autour de Jupiter. Le nôtre s’était dissimulé dans la Grande Ceinture, camouflé par un épais manteau superficiel de débris sans valeur. Sa taille considérable le fit figurer parmi les premiers astéroïdes découverts à l’aide d’un télescope. Visité par deux expéditions de prospection, il fut chaque fois jugé sans valeur commerciale.

En sûreté, Thowintha et sa myriade de compagnons s’abandonnèrent au sommeil. Ici, dans l’océan Indien – le secteur de la Terre le plus désert –, nous en fîmes autant dans notre méduse. Nous avions pris ces dispositions en un lieu et un temps où une intervention de Nemo n’était pas à redouter. Nous avions environ deux millénaires à attendre pour découvrir ce qui en résulterait…

L’équipage du vaisseau-Amalthée s’éveilla le premier.

J’ai déjà précisé que ces extraterrestres absorbent la communication en même temps qu’ils respirent et se nourrissent… il serait même possible de dire qu’ils sont mal à l’aise sitôt coupés de leurs semblables. Notre groupe, celui des humains, dormait toujours dans la paix d’une inconscience profonde lorsque deux membres de l’équipage de la Mante partirent surveiller les alentours. Ils furent rapidement attirés par la grille thermoélectrique de la centrale de Trincomalee. Il suffit de se reporter au compte rendu de Klaus Muller pour comprendre ce qui se produisit ensuite…

Quelques jours plus tard, quand nos amis amalthéens découvrirent le submersible de Muller, ils cédèrent à la panique. Nous dormions à bord de la méduse et étions vulnérables. Nos semblables allaient-ils envoyer une flotte de bathyscaphes nous rechercher et nous attaquer ? Les extraterrestres craignaient d’avoir trahi notre confiance, car nous les avions chargés d’assurer notre protection jusqu’à la réduction des vecteurs d’états.

Ils firent aussitôt venir la méduse, pour attendre le retour de Muller, et lors de sa plongée suivante ils s’emparèrent de cet homme et de son Homard. Les dernières paroles qu’il exprima par le com indiquent qu’il s’est mépris sur la nature de son assaillant (il devait être hideux à ses yeux) et qu’il l’a pris pour un calmar géant. Ce pauvre Muller n’eut que le temps de larguer une capsule de communication avant sa capture…

Nous renonçâmes finalement à essayer de mieux comprendre la situation. Des rais de clarté teintaient le ciel constellé d’étoiles. Telles des comètes, tous convergeaient vers le soleil qui venait de disparaître sous l’horizon festonné de palmiers.

Marianne prit la parole, pour la première fois depuis son réveil, un murmure calme et triste dans la nuit :

— Quand serons-nous fixés sur notre sort ? s’enquit-elle.

Je me tournai vers Klaus Muller qui nous lorgnait du haut de son Homard depuis le début de cette conversation, comme si nous étions des représentants d’une faune sous-marine exotique, les spécimens les plus extraordinaires qu’il lui avait été donné de voir. Je le pris en pitié… car sans être très psychologue je constatais qu’il avait des difficultés à conserver sa santé mentale.

— Quelle heure est-il ? lui demandai-je.

Il était en effet le seul à avoir une montre. Il la regarda et me répondit, à la seconde près.

— Nous ne sommes pas morts. La chance semble vouloir nous sourire.

— Serions-nous hors de danger ? s’enquit-elle.

— Vous voulez dire que cette réalité serait la bonne ?

C’était McNeil.

— Je veux dire que nous ne le saurons jamais. Nous serons tous décédés de causes naturelles avant que ces multiples versions de la réalité n’aient atteint Némésis.

Ils s’accordèrent plusieurs secondes de réflexion. Seuls Angus et Jo durent avoir l’esprit assez vif pour saisir le sens de mes propos, car lorsque Hawkins mit mes paroles en doute – non par conviction, mais par esprit de contradiction – Angus coupa court à ses propos en disant :

— Je suggère de nous mettre sur notre trente et un et d’aller nous offrir un verre.

 

Dans tous les siècles où nous venions de vivre – ne fût-ce que quelques jours – j’avais rarement refusé de déguster de bons produits de la fermentation ou de la distillation. Mais cette fois je laissai Angus, Jo, Bill et Marianne descendre à terre sans moi. Je ne me sentais pas d’humeur à me joindre à eux pour des libations, ou à affronter des employés des services des douanes. Klaus Muller semblait partager mes réticences.

— J’ai quelque chose à vous dire, professeur, me déclara-t-il après leur départ.

— Appelez-moi Forster.

— Forster ?

— Forster, oui. Faites comme si c’était mon prénom.

— Si vous voulez.

Il n’ajouta rien, et je craignis de l’avoir coupé dans son élan.

— Oui ? l’encourageai-je d’une voix douce.

— Comment croyez-vous que je me suis retrouvé à bord de votre appareil ?

— Ce ne sont pas les Amalthéens qui ont remisé votre bathyscaphe dans la méduse ? demandai-je avec lassitude.

Je ne m’attendais pas à entendre une réponse à même de me surprendre.

— Quand l’engin que vous appelez une méduse s’est approché de mon Homard, j’ai cru avoir affaire à un calmar géant qui voulait me dévorer. J’ai d’ailleurs rédigé l’équivalent d’un testament.

— Vous nous l’avez expliqué.

Il me fixa à travers les verres épais de ses lunettes rondes, et son expression indiquait qu’il ne me jugeait pas très perspicace.

— C’est à cet instant que j’ai vu la femme, dit-il.

— Qui ?

— La femme. L’homme l’a rejointe un peu plus tard. Puis les autres.

Je comprenais ses propos, mais pas leur signification.

— Où cela s’est-il produit ?

— À environ huit cents mètres de fond. Elle était très mince. Un effet de la pression, sans doute. Je me suis naturellement demandé comment elle pouvait rester en vie à de telles profondeurs… mais j’étais en fait convaincu d’avoir une hallucination. C’est quand j’ai vu des fentes sombres sur les côtés de sa poitrine et sous ses clavicules que j’ai commencé à comprendre.

— Et l’homme ?

— Il était semblable à elle, avec les mêmes ouvertures sur son corps.

— Ses ouïes.

— Vous les connaissez ?

— Nous avons parlé d’eux tout au long de la nuit.

Je le fixai et il m’inspira de la pitié. Je ne puis imaginer ce qu’il lisait sur mon visage.

— Troy et Redfield.

— Ah ! fit-il, avant de rester silencieux.

Sans doute se demandait-il s’il n’avait pas commis une erreur en abordant ce sujet. Qui confirmerait une pareille histoire ?

— Que s’est-il passé ? insistai-je.

— Ils m’ont adressé des signes, puis guidé vers votre vaisseau… avec les calmars. L’homme et la femme nageaient devant moi. Ils grimaçaient et gesticulaient, comme pour essayer de me convaincre qu’ils étaient des humains. Ensuite, je me suis retrouvé à l’intérieur de cette chose et je ne les ai pas revus depuis.

— Vous avez dit qu’il y en avait d’autres ?

Il me dévisagea. Ses yeux bleus étaient grossis par ses lunettes rondes.

— Ils restaient en retrait. C’est seulement après avoir rebranché les projecteurs que j’ai pu les voir plus distinctement, loin dans les ténèbres.

— Que pourriez-vous me dire, à leur sujet ?

— Seulement qu’ils étaient en tout point semblables aux deux premiers.

— Exactement ?

— Exactement. Comme leurs jumeaux. Ils évoluaient tels des poissons dans cette eau glaciale et obscure. Et je ne vous parlerai pas de la pression capable de broyer n’importe quel sous-marin ordinaire. Si on m’avait décrit une pareille vision une semaine plus tôt, j’aurais déclaré qu’elle était puisée dans mes pires cauchemars. Mais ils me souriaient. Ils m’adressaient des grimaces. Ils tentaient de me faire rire. J’avais l’impression qu’ils dansaient pour me distraire. Et – il ne fait aucun doute que je n’avais plus tous mes esprits – je trouvais leurs pitreries réconfortantes.

— À juste titre. Ils voulaient vous sauver. Tous nous sauver.

— Où sont-ils, désormais ? C’est la question que je ne cesse de me poser. Grâce à ce que vous avez dit, je pense savoir d’où ils viennent. Mais où sont-ils, à présent ?

Je faillis déclarer qu’ils avaient tous disparu, ou qu’ils étaient sur le point de disparaître. Je me les imaginais, tournoyant dans les faisceaux des projecteurs. Peut-être se voyaient-ils, mais ils savaient qu’ils ne pouvaient se toucher ou simplement coexister dans la même poche de réalité. Quand la fonction ondulatoire s’effondrerait, ils cesseraient d’exister (à l’exception d’un couple, peut-être). Une bien triste apothéose.

Je pensais connaître la réponse à la question de Muller mais manquais de certitudes pour défendre mon point de vue… ou assumer la responsabilité de donner naissance à un mythe. J’optai pour une semi-vérité :

— Ils sont devenus des êtres de la mer. Je ne crois pas que nous les reverrons un jour sur la terre ferme.

Ou en tout autre lieu, aurais-je pu ajouter.

 

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